Stanislas-Jean, chevalier puis marquis de BOUFFLERS (1738-1815).

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Stanislas-Jean, chevalier puis marquis de BOUFFLERS (1738-1815).
Correspondance entre le chevalier de Boufflers et la comtesse de Sabran, 1778-1788. Manuscrit de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe siècles ; fort vol. pet. in-4 de 438 ff. in-12, in-8 ou in-4 montés sur onglets, reliure de la fin du XIXe siècle peau de truie havane, filets à froid en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de caissons à froid, dentelle intérieure à froid, fermoirs en métal (partiellement conservés, un mors fendu). Précieux recueil de près de 900 pages regroupant dix années de correspondance entre Françoise Éléonore Dejean de Manville (1750-1827), veuve du comte de Sabran, et le chevalier de Boufflers (1738-1815), gouverneur du Sénégal et homme de lettres, membre de l'Académie française, qui se marièrent officiellement à Breslau en 1797 (et peut-être en secret dix ans auparavant) : 79 lettres de la comtesse au chevalier (1778-1785) ; journal de la comtesse pendant le premier séjour du chevalier au Sénégal (1785-1786) ; journal de la comtesse pendant le second séjour du chevalier au Sénégal (1786-1787) ; journal du chevalier pendant son second séjour au Sénégal - trois journaux se présentant d'ailleurs comme de véritables "lettres-fleuves" puisque l'un et l'autre s'étaient promis de s'écrire chaque jour durant ces mois de séparation. « Adieu mon ange terrestre. Je t'aime au moins comme la mère Eve aimait le père Adam et je te dis tout ce qu'elle lui disait dans ce charmant paradis où ils étaient si à leur aise. » « Je ne puis pas penser sans terreur au moment de notre séparation, ma femme : il me sembloit que tout étoit fini, que tout étoit perdu, et que je tombois dans un abîme où je roulois toujours sans trouver d'issue, ni de fond. Surtout je pensois à toi, et comme je connois trop bien ton bon coeur et ton imagination ardente, je sentois tout ce qui se passoit au-dedans de toi, et mon malheur s'accroissoit du tien. » On trouve en outre 11 lettres ou extraits de lettres du chevalier à sa mère, à sa soeur madame de Boisgelin, à son oncle le
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